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Tant que les lions n'auront pas d'historiens, les histoires de chasse tourneront à la gloire du chasseur - Le mensonge se lève très tôt mais la vérité finit par le rattraper - Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage

vendredi 25 février 2011

Appel de Blé Goudé - mise en garde face à la force onusienne belligérante


Pourquoi la violence rebelles/Onuci fait rage (cf. ici) :


"Mission du Panel de l’UA à Abidjan : Les faits qui ont mis Ouattara en difficulté"

Boga Sivori - jeudi 24 fevrier 2011 | Notre Voie :

"Des faits qui se sont produits durant la crise postélectorale ont mis Alassane Dramane Ouattara en difficulté lors de sa rencontre avec le panel de l’UA.

Le premier de ces faits est le comportement des médias français. Notamment, France 24 et TV5. En violation flagrante des dispositions prises par le Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA), ces deux chaînes françaises affichaient déjà, en bande déroulante, la prétendue victoire d’Alassane Ouattara avec 54%, le mercredi 1er décembre, à partir de 19 h, alors même que la Commission électorale Indépendante (CEI) ne disposait d’aucun résultat. Ceci avait obligé le président de la CEI, M. Youssouf Bakayoko, à faire une mise au point à la télévision nationale à 23 h 45 mn. «A l’heure où je vous parle, nous n’avons pas encore fini le travail de consolidation des résultats. Je tiens à rassurer les Ivoiriens que nous n’avons donné aucun résultat à qui que ce soit», avait-il indiqué.

Le deuxième fait est l’attitude du président de la CEI Youssouf Bakayoko. En effet, tout le monde a pu le constater, la CEI n’a pas donné de résultats dans le délai qui lui était imparti et qui expirait le mercredi 1er décembre à minuit. Tout simplement parce que, comme l’avait annoncé Youssouf Bakayoko, à 23h45, la CEI n’avait pas fini de consolider les résultats de certaines régions du pays, notamment ceux du nord, par manque de consensus au sein de la commission centrale. Il est donc clair que la CEI n’a pas donné de résultats. D’où l’absence d’un PV de délibération. Dès lors, la CEI était de fait forclose et le dossier se trouvait désormais sur le bureau du Conseil constitutionnel. Cette institution est, au regard de la loi fondamentale de la Côte d’Ivoire, la seule habilitée à donner les résultats définitifs de l’élection présidentielle.

C’est donc ce à quoi s’attendaient légitimement l’ensemble de la population ivoirienne quand, à la surprise générale, Youssouf Bakayoko a été aperçu, au milieu des partisans d’Alassane Ouattara, et au quartier général (QG) de campagne de celui-ci, annonçant des chiffres donnant vainqueur le candidat du RDR. Cette annonce a été faite en l’absence de tous les commissaires centraux, et surtout, des représentants des candidats. Mais il y a aussi que le score de 54% annoncé par Youssouf Bakayoko en faveur d’Alassane Ouattara coïncide curieusement avec celui qu’affichaient déjà les chaînes françaises France 2» et «TV».

Le troisième fait est l’entrée en scène du Conseil constitutionnel. Après donc la forclusion de la CEI intervenue à minuit du mercredi 1er décembre, le Conseil constitutionnel a pris le relais. Et sur la base du recours en annulation formulé par le président Gbagbo, le conseil constitionnel a annulé le vote dans certains départements du nord où les rebelles ont faussé le jeu électoral par des exactions d’une extrême gravité sur les partisans du président Gbagbo. Et après délibération, il a proclamé le président Gbagbo vainqueur avec plus de 51% des voix. Le dernier fait constitutif de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire s’observe dans le comportement de la communauté dite internationale et conditionnée par la France.

En effet, ce sont, contre toute attente, les chiffres annoncés en toute illégalité par Youssouf Bakayoko que M. Choï, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, s’est cru devoir certifier avant même que le conseil constitutionnel ne siège.

C’est sur ce vrai faux résultat que se base la communauté dite internationale pour exiger que le président Gbagbo cède le fauteuil présidentiel à Ouattara. Le président français, Nicolas Sarkozy s’est même autorisé à donner un ultimatum de 24 heures au président ivoirien Laurent Gbagbo ,pour quitter le pouvoir, comme s’il s’adressait à son domestique."

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