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Tant que les lions n'auront pas d'historiens, les histoires de chasse tourneront à la gloire du chasseur - Le mensonge se lève très tôt mais la vérité finit par le rattraper - Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage

mardi 31 mai 2011

Dans le silence des grands médias, atrocités en Côte d'Ivoire

Sur SOS Droits Humains en Côte d'Ivoire - extraits :

Un présumé milicien pro-Gbagbo brûlé vif


publié le dim, 29/05/2011 - 15:51

"Un homme soupconné d'être un milicien pro-Gbagbo a été brûlé vif. Voici les faits selon Soir Info:

Un fait atroce s’est passé, le mercredi 25 mai 2011, dans la commune de Yopougon. Un jeune homme y a été brûlé vif. [...]

Ce matin-là, en effet, la gare routière de Yopougon grouille de monde. Chacun presse les pas pour vaquer à ses occupations. Les voyageurs sont dans la dense. Au niveau de la gare routière, située en face de la gare Utb, non loin de la station service « Texaco », c’est l’affluence également. Au nombre des candidats au voyage, un jeune homme flanqué d’une jeune fille, nous dit-on, d’environ 15 ans. Tous deux se dirigent à la gare dit « Jts ». Ici, le jeune homme prend des tickets pour la ville de Bangolo. Mais ce voyage-là, il ne le fera pas. D’ailleurs, plus jamais, il ne reverra sa terre natale. Du moins vivant. En effet, ce jeune homme, qui se prénommerait Anderson, la trentaine environ, a été lynché par une horde de jeune gens qui l’ont ensuite brûlé vif. La raison. L’homme exécuté est accusé d’être un milicien. En effet, à en croire les informations, Anderson se serait montré très actif pendant les heures chaudes de la crise post-électorale, vécue récemment en Côte d’Ivoire. Ainsi, ce matin du mercredi 25 mai 2011, alors qu’il attend d’embarquer à bord du car qui doit le conduire dans son village, qu’un individu, tout en le montrant du doigt, s’écrie: « C’est un milicien. C’est mon voisin. Il fait partie de ceux qui tuaient et brûlaient… » Aussitôt, des jeunes gens accourent. Sans même donner la parole au présumé milicien, ils se ruent sur lui et le passent véritablement à tabac. Des coups de pied, de gourdins et autres fusent de partout. Les supplications et autres cris de détresse du jeune homme ne tombent que dans les oreilles de sourds. Anderson, mal en point, s’écroule au niveau de la station Texaco. Il respire à peine. Mais, ces bourreaux ne le laissent pour autant pas. Ils s’emparent de vieux pneus, traînant de les environs, qu’ils jettent sur lui et mettent le feu. [...]"


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